Le Journal d'une femme de chambre, écrit par Octave Mirbeau, est un roman captivant qui nous plonge dans l'univers sombre et troublant du XIXe siècle. Publié en 1900, ce livre est une véritable critique sociale qui dénonce les inégalités et les injustices de l'époque. L'histoire se déroule en France, dans une maison bourgeoise où Célestine, une jeune femme de chambre, est engagée pour servir une famille aisée. À travers les pages de son journal intime, elle nous livre ses pensées les plus intimes, ses observations acérées et ses rencontres avec les différents membres de la maisonnée. Célestine est une femme forte et déterminée, qui refuse de se laisser écraser par les conventions sociales et les abus de pouvoir. Elle est confrontée à la violence, à la manipulation et à la cruauté de ses employeurs, mais elle ne se laisse pas abattre. Au contraire, elle utilise son intelligence et sa perspicacité pour déjouer les pièges qui se dressent sur son chemin. Le Journal d'une femme de chambre est un roman qui met en lumière les conditions de vie difficiles des domestiques de l'époque, mais il va bien au-delà de cela. Octave Mirbeau nous offre une réflexion profonde sur la nature humaine, la corruption de la société et les rapports de pouvoir. Ce livre, dans sa version en grands caractères, est accessible à tous les lecteurs. Il permet de plonger dans l'univers de Célestine avec une facilité de lecture accrue. Les caractères plus grands facilitent la compréhension et offrent une expérience de lecture agréable. Le Journal d'une femme de chambre est un roman incontournable de la littérature française, qui ne manquera pas de vous captiver et de vous faire réfléchir. Plongez dans les pages de ce livre et laissez-vous emporter par l'histoire de Célestine, une femme de chambre au destin hors du commun. Impression en ' gros caractères '. Extrait: "Aujourd'hui, 14 septembre, à trois heures de l'après-midi, par un temps doux, gris et pluvieux, je suis entrée dans ma nouvelle place. C'est la douzième en deux ans. Bien entendu, je ne parle pas des places que j'ai faites durant les années précédentes. Il me serait impossible de les compter. Ah ! je puis me vanter que j'en ai vu des intérieurs et des visages, et de sales âmes Et ça n'est pas fini"